dimanche 30 avril 2017

Arma 3 : Les Aventures du Fusilier Sparke, épisode 01

Un Assaut Sot - Opération Daedalus


Fraîchement breveté, je me retrouve embarqué sur un porte-hélicoptères, dans l’escouade de Socio, et aux ordres du chef du groupe vert Troniak, accompagnant le camarade Gamerof. Un groupe de fusiliers ordinaires, pensé-je naïvement. Après le briefing et l’équipement réglementaire, me voilà dans la flotte, en train de rejoindre à la nage un des canots nous emmenant sur l’îlot que nous devons prendre d’assaut, pour une sombre histoire de virus. Nous entrons dans le port, et je m’érafle les deux jambes sur une échelle rouillée : l’aventure commence bien.


Alors que nous investissons une sorte de village, des tirs d’armes automatiques commencent à nous tomber dessus. Nous partons sur l’aile droite et sécurisons petit à petit les maisons, mais les tirs s’intensifient et nous blessent à tour de rôle. Nous sommes bloqués à la sortie de la ville, et il faut quelques fumigènes et le soutien des autres groupes de combat pour que nous prenions le premier ensemble fortifié. Mais nous ne sommes pas au bout de nos peines : une route s’étend en contrebas, et des bâtisses ça-et-là grouillent d’ennemis. Nous organisons un tir de suppression : j'appuie le groupe bleu, mes collègues les groupes de l'aile gauche. Un message radio nous indique alors qu'il est temps de bouger : nous marchons sur les traces de bleu.


Nous nous retrouvons après un combats intense bloqués contre un gigantesque mur, dans le coin duquel continue la route, ronronnent quelques camions une demi-heure plus tôt remplis de troupes, et s’étend une forêt où ces salopards nous attendent couchés derrière des buissons. Après tous ces engagements, notre chef de groupe boite complètement, tandis que je me mords les lèvres pour ne pas hurler de douleur. Il nous faut attendre les autres équipes qui doivent nettoyer l’aile gauche. Nous bâtissons un abri de fortune, et nous allumons les cibles dans la forêt. Mais j’entends des bruits étranges : en m’accroupissant, je m’aperçois qu’un groupe de combat est en face, à une poignée de mètres. J’en abats quelques-uns et tente de me mettre à couvert en me couchant derrière le mur, mais une rafale me met à terre. Espérons que mes camarades réussiront à continuer à deux…

Nous nous sommes mis à droite de l'image, près du camion, et c'est là que la mort survint.

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