jeudi 26 décembre 2013

Critique n°4 : voir Ima, Soko Ni Iru Boku et mourir ?



           Yop ! C’est le retour de Sparke le furieux pour une nouvelle critique ! Ces derniers mois ont été particulièrement durs, d’où le néant bloggesque absolu. Mais maintenant c’est Noël, c’est la fin d’année, c’est le foie gras, c’est le bonheur à tous les étages… Enfin, je crois.

Donc passons à un animé que j’ai pu terminer assez rapidement : *insérer ici le nom japonais bizarre*, aussi appelé l’Autre Monde en français (ils sont concis) ou encore Now and then, here and there. Laissons donc les délires de traduction à la porte.
Un début nanaresque

             La série commence très mal. Le « héros », de son petit surnom Shu, est un enfant japonais normal, qui fait du kendo normalement…sauf qu’il n’a pas vraiment compris l’intérêt de ce sport. Il livre donc un combat en se contentant de frapper de haut en bas, et semble presque surpris de perdre. Dommage : il voulait profiter de la victoire pour avouer son amour à une fille. Mais bref, il monte à son point d’escalade habituel, rencontre une fille au nom à coucher dehors (Lala Ru… Qui se dit lalalou en japonais…). Et soudain, tout le monde se fait attaquer par des serpents mécaniques méchants qui kidnappent la jeune fille, emmenant le héros au passage dans un autre monde… D’où le titre français.

Ca donne envie hein ? Bien que ce pitch introducteur ait l’air digne d’un nanar shonenesque, il n’est en fait que la surface émergée de l’iceberg. C’est à partir de cet instant nanaresque que l’animé dérape du bon côté.

Le monde dans lequel Shu arrive est un monde dévasté, recouvert de déserts. Shu est tombé dans un ancien vaisseau dont le maître se proclame pompeusement roi de la Terre entière, tandis que les forces armées du vaisseau sont constituées de soldats ayant entre 6 ans et 50 ans (en gros). Oui, 6 ans. « Mais c’est pas interdit par la loi ? », me direz-vous de votre petite voix geignarde. « Oui madame/monsieur/que sais-je. Allez voir les droits de l’enfant. »

Mais bref, comme dans toute armée, la discipline est stricte, le régime draconien, les bastonnades régulières. Ca tombe bien : le roi est justement un tyran psychopathe schizophrène tueur de chat. Parfait alors ! En tout cas, il cherche à mettre la main sur cette fille au nom bizarre, et surtout à la tête bizarre (franchement, elle a pas l’air très humaine, ce serait bien qu’on s’en rende compte). Et donc voilà. Comment Shu va-t-il survivre dans cet énorme vaisseau, et va-t-il pouvoir s’enfuir dans le désert ou, mieux, rentrer chez lui ? Vous avez 13 épisodes pour l’apprendre. Ni trop court, ni trop long. 
Je vous laisse deviner ce qui n'est pas normal sur cette photo
 La série a un bon rythme, a du punch, et est très intéressante à regarder. Les scènes de cruauté par des enfants contre des enfants, ou avec des adultes sont de rigueur dans un tel monde (et je ne vous parle pas du sort des petites filles). Rassurez-vous tout de même, rien de cru : on reste dans le bon goût esthétique, loin du gore de certains animés (je ne regarderai jamais Elfen Lied). C’est un animé de 1999-2000, donc sur fond apocalyptique de fin de siècle (ce qui peut expliquer l’atmosphère de fin du monde). Mais qui dit 1999, dit qualité d’animation différente des animés d’aujourd’hui. Ici, rien d’anormal : les personnages sont bien rendus, expressifs. On joue ici la carte de l’épuration : le monde hostile et lumineux, l’intérieur sombre et tourmenté du vaisseau. 

Une scène banale de la vie de tous les jours...
  Au niveau du caractère des personnages, c’est bien travaillé, excepté pour deux personnes : Shu, optimiste notoire, tellement optimiste parfois que ça relève presque de la bêtise (mais il reste intéressant) et le roi, tellement méchant qu’il n’est plus vraiment intéressant. Rien que sa coupe de cheveux est une honte à l’esthétique : moche, fou, partant dans des grands monologues, aucune profondeur. Juste fou. On aurait peut-être préféré un caractère plus contrasté. En même temps, il n’est pas le seul fou. Mention spéciale au personnage de Nabuca, l’enfant-soldat qui veut faire son devoir, mais qui garde une certaine humanité. L’histoire est intéressante sans non plus révolutionner l’art de la narration.
 
Ce mec est fou. Si si, je vous assure. Sa coupe de cheveux et sa moustache le montrent.
Certains ont crié au génie pour cet animé. Sans vouloir les contredire forcément, je dirais que l’animé a quelques longueurs de temps en temps, et certains personnages vraiment pénibles à voir (le roi) (et à entendre d’ailleurs). En tout cas, loin de la glorification du combat, on a là un animé qui prône la non-violence et la fin de la guerre en montrant ce que l’être humain peut faire de plus affreux. Et rien que pour ça, rien que pour oublier la violence qu’on nous sort dans les jeux vidéos, les dessins animés, les informations, ça vaut le coup de le regarder. Recadrons un peu nos pensées. Cet animé nous rappelle que la guerre, c’est le mal. Et c’est pas plus mal !

Donc, en résumé, un bon animé, pas forcément culte, mais intéressant à regarder. Sa faible durée permet un visionnage rapide, et sa qualité le rend intéressant. A voir donc !

Sur ce, je vous laisse, j’ai encore des boîtes de chocolat à finir ! Bonne fin d’année !

dimanche 27 octobre 2013

Critique n°3 : Gravity, le point G de l'espace


          Salut à tous ! Tout d’abord, veuillez excusez ce jeu de mot complètement douteux : il faut comprendre que je n’en suis qu’à ma première semaine de vacance après une semaine remplie de DS (30 heures en tout : quand je n’écris pas en philosophie, je m’amuse à compter).


Et aujourd’hui, hop hop hop, critique d’un film : Gravity, réalisé par Cuaron, et où on retrouve du George Clooney (merci allocine, tu resteras dans mon cœur à jamais). Je vais maintenant tenter de prouver qu’il faut aller voir ce film en salle en 3D, et sans discuter.

L'espace et l'astronaute : une relation privilégiée
 Le film commence sur l’image de trois astronautes / cosmonautes / aéronautes / randomnautes / peu importe en fait, qui sont en train de réparer une installation orbitale. Peu avant ce début de film absolument passionnant, on nous annonce solennellement avec trois lignes écrites du plus bel effet (et qui nous font regretter les génériques des Star Wars quand même) où on dit ce que tout le monde savait déjà : dans l’espace, y a pô de bruit, le son ne se prôpage pô. On dirait presque une excuse pour ce qui va suivre. Ou plutôt une explication pour la masse du public habituée à attendre des bruits de canons lasers dans le vide intersidéral (Star Wars oblige). Mais bon, ne mélangeons pas tout : le film s’inscrit dans une veine réaliste spatiale. Oui, je fais appartenir Gravity à une sorte de genre pseudo-réaliste au cinéma. Pourquoi ? PARCE QUE LA SCIENCE-FICTION N’EST PAS UN GENRE QUI CONVIENT POUR UN TEL FILM. M’enfin, je me doute qu’il faut catégoriser les films, et que du coup dès que y a de l’espace, on balance le film dans la boiboîte « science-fiction », mais n’oubliez pas que la science-fiction est un genre d’ANTICIPATION. Or le film s’inscrit dans un contexte parfaitement réaliste : eh oui, les russes font des conneries avec leurs satellites, du coup, ils mettent le bordel en orbite, et ce bordel fait le tour de la Terre pour retomber sur le coin de la tronche de ces trois machinautes en train de réparer leur petit engin…

La la la, on répare tranquillement, rien ne peut se passer, la la la
 
 Bon d’accord, c’est peut-être pas forcément crédible (encore la faute des russes, ils ne préviennent personne évidemment, et c’est les gentils américains qui en font encore les frais), mais bon, ça peut se tenir. Donc du coup, l’installation orbitale est pulvérisée, et les ostronautes restants se retrouvent coincés dans l’immensité de l’espace. Leur seul espoir : rejoindre les installations orbitales à proximité pour profiter de leurs engins pour rejoindre le seul vrai sol qui devrait exister dans le monde : le sol terrien. Mais n’oublions pas que l’oxygène et le carburant ne sont pas illimités, et que la moindre erreur dans l’espace équivaut à faire des petits tours sur soi-même pendant des années jusqu’à ce qu’on retrouve par hasard votre corps gelé sans vie à l’intérieur. Donc, ouais, c’est chaud.

Ne lâche pas ce câble Georges ! Ne le lâche surtout pas !
 Le point fort du film, c’est qu’il est palpitant. Mais pourquoi donc ? Parce que visuellement, dans une salle de cinéma, en profitant de la 3D, ce film nous met CLAIREMENT dans la situation des protagonistes. Et quand un des ces abrutis arrive à grande vitesse sur une installation et qu’il se cogne sans réussir à s’accrocher, on se ronge les ongles de frustration. On est vraiment DANS le film. Et c’est pour ça qu’il faut foncer le voir au cinéma, en 3D : parce que ça vaut vraiment le coup. Excusez la référence bizarre, mais ce film m’a fait penser à Only God Forgives : un film d’ambiance dont l’intérêt réside à le voir au cinéma. 


Vous le sentez l'amour de l'espace ? Non ? C'est normal.

 Car Gravity est effectivement un film d’ambiance. Cet espace vide et silencieux, cette gravité inexistante qui crée tous les incidents du film, l’anxiété des protagonistes à tenter de sortir vivant de tout ce merdier, tout ça crée une tension dramatique qu’on ne peut pleinement ressentir qu’au cinéma (et aussi en 3D), si bien sûr vous n’avez pas de voisins trop dérangeants, de bébés pleureurs, de croqueurs intempestifs de pop-corn ou que sais-je encore.

Et pour les dubitatifs, certes le son ne se propage pas dans l’espace, mais on entend quand même les transmissions radios entre les protagonistes malgré le fait que le film ne soit pas en première personne : faut pas pousser non plus, on est pas dans un FPS.

Donc, malgré un scénario assez simple, Gravity nous livre une grande expérience visuelle et sonore (car y a quand même de la musique, même dans l’espace ! Elle est bien en étant un peu banale : c’est le même type de musique qu’on rencontre dans tous les films de catastrophe, ou les trailers de FPS, donc bon.), et franchement, ça claque !

On sort finalement de la salle en titubant, en se disant qu’il faut être idiot pour vouloir aller dans l’espace tout en oubliant nos rêves d’enfant. La réalité est parfois cruelle… Mais cette heure 30 de film est loin d’être perdue, et cette expérience restera normalement gravée dans votre être à jamais, où tout du moins jusqu’au prochain film d’ambiance que vous irez voir.

Gravity semble nous montrer que le cinéma, loin de devoir présenter forcément une intrigue complexe avec une pelletée de personnages, peut utiliser une base scénaristique simple tout en utilisant ce grand principe que l’immersion totale du spectateur. Et pour ça, rien ne vaut un cinéma avec de la 3D ! (Même si on peut dire ce qu’on veut sur la 3D). Gravity est un donc un film intéressant, et vous devriez grandement songer à payer plein pot votre place de cinéma pour profiter d’une grande expérience.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! Ciao !

dimanche 29 septembre 2013

Des news qui ne servent à rien

Salut à toi/vous/moi (je vous ai déja dit que je parlais tout seul ?).

Aujourd'hui, on va juste faire une "news" qui ne sert pas forcément à grand chose (vous avez/j'ai l'habitude)), juste pour avoir deux publications ce mois-ci.

J'ai pas eu le temps de faire une quelconque critique grâce/à cause des cours et des fifiches, donc on va faire soft (pour une fois).

D'abord, je suis en train de regarder Gintama, et c'est VRAIMENT bien. C'est selon moi le digne successeur de Ranma 1/2, en plus moderne, et peut-être un poil moins barbant. Mélange d'humour, d'action, de tristesse, d'amitié, de haine, de délire absolu, avec une musique qui s'adapte à chaque fois. Et tout ce bazar marche assez bien ! Ils n'hésitent en plus pas à parodier la société japonaise et son industrie d'animation (surtout quand les personnages se mettent à disserter sur ce qu'ils pourraient faire pour rendre la série plus intéressante et repasser dans le créneau horaire des plus jeunes). Le ton est léger et comique, sauf
exceptions, ces exceptions étant d'autant plus intenses qu'elles se font rares.

En bref, c'est assez intéressant à regarder, et ça occupe entre deux devoirs maisons. Vu qu'il y a pas mal d'épisodes, je ne vais pas pouvoir faire une critique avant longtemps, mais ça viendra ! Plus que deux petites centaines d'épisodes. On va y arriver !

Et ensuite, j'ai vu quelques épisodes de Hunter X Hunter 2011 à partir de l'arc des Kimera Ants (autour de l'épisode 60 je crois). Et c'est vraiment très intéressant. Le côté malsain est assez bien rendu (alors que je m'attendais à ce qu'ils s'adaptent plus à la norme shonenesque qui veut que le héros doit combattre des méchants dans un monde de bizounours épris de justice et de fraternité). On peut voir, comme dans le manga, un combat entre deux société ULTRA différentes, qui ne se comprennent pas. Les épisodes se regardent assez bien, malgré quelques petites longueurs (rassurez-vous, pas autant qu'un quart d'épisode de Bleach). En bref, c'est mieux que ce que je pensais. Et pour une fois que c'est un passage du manga qui n'a jamais été adapté, on ne peut qu'être ravi ! (enfin, c'est ce que je pense moi). Et la musique est pas mal aussi, mais si elle ne se fait pas toujours remarquer.

Voilà voilà ! Bah c'est à peu près tout. 
Le mois de septembre est maintenant clos. (Et le temps passe vite en prépa ! Bientôt les concours blancs...)

Adios !


Bonus : une musique sérieuse pour Gintama !

mercredi 11 septembre 2013

Critique n°2 : le Visiteur du Futur, une Web-Série entre passé et futur



« Nous revoici en ce jour béni unis autour d’un blog profondément inconnu et enfoui dans la jungle luxuriante qu’est Internet pour prier notre grand gourou de faire une seconde critique. Loué sois-tu, Sparke le furieux ! Amen ! »
                                     
Encore une brillante introduction pour quelqu’un d’aussi modeste que moi. Bref, aujourd’hui, on va s’amuser à critiquer une bonne web-série, j’ai nommé « Le Visiteur du Futur ». D’ailleurs vous aurez évidemment remarqué qu’entre ma première critique et celle-ci, un laps de temps non négligeable s’est écoulé. Ne cherchez pas, c’était la rentrée. Cette fameuse rentrée. Cette foutue rentrée. Cette ****** de rentrée. Avec ses disserts maisons, ses futures khôlles, et autant de travail qu’il n’en faudrait pour virer le sympathique dirigeant de Syrie qui s’amuse avec ses armes bactériologiques. C’est beau la vie.



Donc, apparu sur la toile la première fois en 2009, la série est réalisée (et scénarisée) par Descraques (et des bobards, bon d’accord j’arrête), et compte à ce jour trois saisons. L’enjeu de cette critique va être de vous expliquer pourquoi vous DEVEZ regarder cette très bonne web-série, et non pas expliquer ce qui se passe dans chaque épisode (ce serait LONG).

Quand une série se développe sur plusieurs saisons, et qu’on doit faire un résumé, on est bien vite embêté. Surtout vu la tournure que prennent les événements à partir de la seconde saison, et encore plus dans la troisième. Donc, bah, en gros, le « visiteur du futur » est un gars qui, évidemment, vient du futur, et intervient dans la vie de « Raph » pour des motifs apparemment assez spécieux et…bizarres (« ne jette pas cette canette ! »). Très vite, les situations se succèdent, la galerie de personnage s’étoffe, la psychologie se développe et patati et patata, vous savez très bien ce qui se passe quand une série est bien.

Evidemment, tout cela est servi avec une bonne tranche d’humour (métaphore sur-utilisée) qui fait mouche la plupart du temps (en gros, imaginez-moi tout souriant en train d’enchaîner les épisodes). Les épisodes en sortent rapides, rythmés, drôles et on sort de la première saison assez content, surtout que le scénario réussit à s’étoffer vers la fin. On en redemande en fait.

Et c’est là que la deuxième saison intervient : plus de personnages, plus de situations, étoffement du scénario, et surtout amélioration « graphique ». Le techniques de tournage sont aguerries, du monde en plus à été « embauché » (y a du bénévolat dans le tas), et vous pouvez vous amuser à regarder le tournage de chaque épisode, pour comprendre comment c’est ULTRA DIFFICILE de faire une web-série, et même de jouer dans une web-série. En fait, en partant de quelque chose qui est déjà bien, ils l’améliorent de saison en saison. Les épisodes sont plus longs, mieux réussis (même si les phases de « bagarre » sont tout de même assez accessoires). On en redemande encore !

Quant à la musique, elle est correcte. Et les acteurs, eux, SAVENT jouer. CE QUI EST IMPORTANT POUR UNE WEB-SERIE (dans Noob par exemple, bah on y croit VRAIMENT beaucoup moins). Certains sont assez attachants. Et puis à un moment y a Simon Astier, alors bon. Et, je le dis et le répète, le scénario tient GRAVE la route, avec ses rebondissements, sa galerie de personnage et même quelques accents tragiques vers la fin, contrastant avec l’humour assez présent, et créant tout de même une atmosphère assez intéressante.

Vous l’aurez donc compris (ou pas d’ailleurs, mais c’est à ça que sert un résumé final), cette série est bonne, agréable à regarder, assez rafraichissante, addictive aussi. Et j’attends la saison 4 avec grande impatience.

Plus qu’à me remettre à bosser… A plus camarades ! (pourquoi je dis ça ?)

Benzaïe en guest-star...Or not




mardi 27 août 2013

Critique n°1 : Hunter X Hunter, l'aventure


(Note d'octobre 2016 : ceci est ma première critique. Vous êtes très nombreux à tomber dessus en visitant mon blog, mais sachez, euuuh, que j'étais jeune !)
 
Et hop, on commence très fort par une critique sur un monument mangatesque (habituez-vous tout de suite au fait que j’aime bien inventer des mots). Je ne m’appelle pas wikipédia : à ce titre, je ne vais pas vous faire honte en copiant-collant le résumé qu’il propose (d’ailleurs, je ne l’ai jamais lu (d’ailleurs je m’en contrefous)). Je vais juste tenter de vous expliquer pourquoi il faut lire le manga, pourquoi il faut regarder le premier animé, pourquoi il faut éviter (si possible) le second animé, et POURQUOI IL FAUT EVITER LA MONSTRUEUSE BOUSE QU’EST LE FILM « Phantom Rouge ». Oui, cette critique s’annonce didactique : vous allez comprendre que sur ce blog, la subjectivité TOTALE et ASSUMEE y règne en maître/maîtresse

Alors, vu que je suis un fanatique assuré/assumé de cette série, on pourrait croire qu’il serait  un peu prématuré de faire DIRECTEMENT une critique dessus, sans même s’entraîner sur des œuvres merdiques avant (*hum hum*Naruto*hum hum*), mais comme je fais ce que j’ai envie de faire, ce sera ma PREMIERE CRITIQUE (roulement de tambour/sonneries de trompettes/chant grégorien etc…). On va quand même essayer d’organiser tout ce merdier. Et pour cela, on va utiliser la méthode Sparke, utilisée dans les dissertations par de très (trop ?) nombreux étudiants. C’est parti.

Voix docte sans saveur, et sans une once d’émotion : « dans une première partie, nous allons vous présenter la série, avant d’enchaîner avec une seconde partie qui traitera du manga. Ensuite, deux autres parties nous servirons à traiter la partie « Animé » de HxH, et nous terminerons sur CETTE PURGE qu’est le film HxH. »

Après cette « brillante » introduction, deux questions se posent : pourquoi avoir eu l’idée de parodier le milieu scolaire (indice : j’ai écrit ça une semaine avant la FUCKING rentrée), et surtout pourquoi faire une blague que moins de 5% des lecteurs/lectrices/androgynes hypothétiques risquent de comprendre ? Tentez de découvrir la réponse. Pendant ce temps, moi, j’attaque.
 
I. La série Hunter X Hunter 

Tout HxH vient de l’imagination de Togashi, le mec toujours malade, et est repris non seulement dans la version papier, mais encore dans les deux versions animées. Donc on va en profiter pour voir le tout globalement.

     Gon Freecss

Donc la série s’appelle « Hunter X Hunter » (à noter : le X ne se prononce pas à l’oral (ce qui ne m’empêche pas de le dire quand même (REVOLUTION))), et en français moyen ça donne Chasseur X Chasseur. Triste non ?
 
Dans le monde de HxH, les Hunters sont des individus appartenant à une organisation internationale. Grâce à la licence de Hunter accordée après un examen difficile et dangereux, les Hunters bénéficient de moyens privilégiés, que ce soit dans les domaines de la communication, du transport, etc… Des travaux leurs sont aussi réservés. Ce sont généralement des sortes de guerriers, mais chacun fait avec sa licence ce qu’il veut : on trouve ainsi aussi bien des assassins que des cuisiniers dans leurs rangs. Et c’est ce que le père de Gon est : un Hunter. Gon est un des héros de l’histoire : garçon naïf mais dégourdi de 12 ans, il vit avec sa tante sur une petite île couverte de forêt. Il n’a jamais connu ses parents, mais sa rencontre avec un ami de son père va tout changer. Celui-ci va lui apprendre que son père est un sacré bon Hunter, et qu’il le recherche depuis des années. Avec cette rencontre, Gon va décider de marcher dans les traces de son père pour le retrouver. Et la première étape est de devenir un Hunter. Et c’est ainsi que va commencer Hunter X Hunter.
 

Un peu d'amitié dans ce monde de brutes !

Evidemment, Gon va faire des rencontres, et pas qu’amicales. On aura pêle-mêle un descendant d’une famille d’assassins, un médecin, le dernier membre d’un clan anéanti par une organisation de l’ombre, un dégénéré (je ne peux présenter Hisoka autrement) et des tas d’autres personnages. Et comme vous vous en doutez (ou pas d’ailleurs), je viens de vous présenter les personnages « principaux ». Entre guillemets car dans des mangas qui s’étalent sur des dizaines de numéros, il y a des tas de personnages dont l’importance varie au fur et à mesure du temps et/ou de la situation. Mais c’est bien ces cinq personnages (Gon compris) qui vont animer le manga. Si Hisoka reste un peu à part, les autres vont nouer une véritable amitié malgré leur différence d’âge et de buts.
 
Et c’est un des premiers points positifs de l’univers de HxH : les personnages. Ils sont nombreux, ils ont un rôle à jouer, ils ont tous leur importance, et surtout, l’auteur évite le manichéisme primaire qu’on retrouve dans la Triade (à savoir, les mangas les plus lus/vendus, j’ai nommé Bleach/Naruto/One Piece) et dans la plupart des shonens. Dans ce monde, il y a de tout. La brigade fantôme ne représente pas le mal absolu. Le président des Hunters est loin d’être le bien absolu (je le vois plutôt comme un Hunter assez terrifiant qui écrase tout ce qui se met en travers de son chemin (voir l’arc des Kimera Ants pour comprendre). Il est rare qu’un personnage soit totalement méchant ou totalement gentil (ou plutôt, considéré comme tel par nous, pauvres lecteurs). Et c’est vraiment très important pour moi, moi qui suis la plupart du temps du côté des méchants, et qui en ai marre que ces derniers perdent devant l’éternel gentil qui plaide la bonté universelle (One Piece en est le parfait exemple).

La mafia envoie ses hommes de main

Et le deuxième point positif apparaît alors assez clairement : l’univers. Si on trouve de tout parmi les personnages, c’est que l’univers le permet. L’auteur s’est amusé à modeler un monde différent du nôtre, mais gardant le même niveau technologique : bateaux, avions, trains, armes à feu, voiture, du basique je vous dis. Et peuplé d’humains (évidemment). Et qui parlent tous la même langue (manga oblige), même si un certain personnage, dans un certain tome, s’énerve en chinois (assez rare dans un manga pour être signalé). Donc, mis à part tout ça, on ne se trouve pas à Disneyland : comme le nôtre, ce monde se caractérise par des pays riches, des pays pauvres, et même un pays-poubelle. On trouve de la corruption, de la mafia, des organisations secrètes. S’il devrait y avoir un manifeste témoignant de la bonté humaine universelle, on ne choisirait pas HxH. Le manga reste assez violent pour un shonen (Hisoka s’amuse bien dans les premiers tomes). On trouve une variété de lieux, encore une fois ni totalement sûrs, ni totalement dangereux. This is life man ! Et c’est encore assez rare. Dans One Piece, chaque lieu est quelque chose : ou une dictature, ou un endroit paisible. Assez gnan-gnan. Dans Bleach, au bout d’un moment, on trouve le monde des humains, le château de la pâle copie du Shinsengumi dans le monde céleste, et le monde des méchants Hollows. Vous voyez donc bien que le monde de HxH est spécial par rapport à ces « shonen ».

On a parlé des personnages, on a parlé des lieux, il est temps de parler du scénario. Très rapidement, on peut dire qu’il est bien construit, logique sans être prévisible, suivant une trame narrative assez intéressante et présentant suffisamment de situations pour ne pas nous ennuyer. Comme vous vous en douter, je vais continuer à tacler la Triade : dans Naruto, la guerre ninja contre l’Akatsuki m’ennuie profondément. Surtout les scènes de batailles. Des clones d’un même gars accompagnent des morts qui se relèvent, et ça se bagarre, et ça pleure parce que c’était des anciens amis, et patati, et patata. Ca traîne trop en longueur (comme un épisode de Dragon Ball Z en fait).
D’ailleurs, profitons-en pour rajouter qu’une grande part du manga consiste en des dialogues : y a pas des combats toutes les dix pages en fait, même pendant l’examen Hunter. Et c’est rafraîchissant de suivre une trame narrative bien construite qui ne repose pas que sur des combats, surtout dans un shonen.
 

Ce que Kurapika veut dire : "Tu vas morphler"

Justement, parlons des combats (cette transition est fantastique). Dans un shonen basique, c’est la force du cœur et le pouvoir de l’amitié qui compte (One Piiiiiiiiece/Naruuuto/Bleaaach). Et de temps en temps, on parle de réserve d’énergie : le retsu de Bleach, le chakra de Naruto, et comme il n’y a que le pouvoir de l’amitié et des fruits dans One Piece, je vais citer en troisième exemple le Ki de Dragon Ball. Mais là, c’est différent. Et c’est d’ailleurs détaillé suffisamment dans les tomes qui suivent l’examen de Hunter. Je vous avoue que résumer en quelques mots le système de combat de HxH, c’est mission impossible. Les combats en deviennent plus techniques et donc plus intéressants (lors de l’attaque du palais du roi des Kimera Ants, on trouve plus d’une dizaine de pages pour dix secondes d’action). Voir cette page pour de plus amples informations : http://fr.hunterxhunter.wikia.com/wiki/Nen
Lorsque on réunit les personnages, les lieux, le scénario et les combats, on crée une ambiance, une impression générale qui nous envahit à la lecture. Elle peut être inadaptée, elle peut être inefficace, elle peut être ratée. Ici, c’est tout le contraire : elle est une réussite totale. Un être humain normalement constitué ne décrochera du manga qu’aux rares moments où l’auteur nous abreuve de paroles sur des sujets qui ne nous intéressent pas (les règles du jeu Greed Island, le discours sur les œuvres d’art à vendre, etc…). Pour le reste, c’est magique : l’auteur réussit à nous faire passer à tous les stades de l’émotion, du rire au larme, de l’amour au dégoût, du calme à la haine, le tout dans une ambiance générale plutôt sombre et torturée (avec la parenthèse à-demi idyllique de Greed Island). 
 
II. Le manga

Des Hunters en chasse

Avec tous ces éléments, Togashi a fait un manga. L’alchimie fonctionne, et il réunit avec brio le dessin et tous les éléments précédents. Mais attention, les dessins de Togashi sont « particuliers », dans le sens où l’esthétique n’est pas sa priorité. Ainsi, le manga est moins détaillé niveau décor et détails qu’un manga classique, et il arrive que des personnages parlent sur fond blanc. Et alors ? Le plus important reste tous les éléments que j’ai mentionné précédemment. Et pour en rassurer certains, je l’ai lu, et ce n’est qu’au 29ème tome que je me suis dit que Togashi ne dessinait pas comme tous les mangakas. En clair, no problem.
J’ai aussi appris un peu par hasard que l’auteur est victime de la maladie d’Alzheimer. Et dans certains chapitres tardifs, on remarque assez bien la tremblote du mangaka. Et cela explique aussi son rythme de parution désordonné. J’ai eu la chance de finir l’arc des Kimera Ants d’une traite, mais d’autres lecteurs ont dû attendre plusieurs années pour passer du début à la fin de l’arc, ce qui est gênant. Actuellement (27 août 2013), l’auteur nous a tout conclu et nous prépare à rentrer dans un nouveau cycle. Et évidemment, tout le monde attend la suite, mais il va encore falloir des mois/années, et j’en suis le premier peiné, vu mon degré de fanboy-attitude envers ce manga. Il va falloir prendre son mal en patience. Si je résume en deux mots mon opinion sur le manga, ça donne « Achetez-le ».
 
III. Le premier animé


La Brigade Fantôme

A l’époque (bénie) où le manga continuait à paraître régulièrement, une adaptation animée a vu le jour et a réussi à rajouter des couleurs, de la musique, des voix et des bruits à Hunter X Hunter sans le dénaturer (ce qu’on demande à une adaptation en fait). C’est une réussite totale : la musique est magnifique, les voix (japonaises bien entendu) s’adaptent à chacun des personnages, et surtout, l’ambiance est respectée. Et c’est peut-être lié à un accès de nostalgie inventé par moi-même pour me rappeler d’une époque que je n’ai pas connu, mais les animés d’avant 2000 ont quelque chose de plus en eux : j’expliquerais peut-être tout ça dans un futur proche, mais le fait que les dessins ne soient pas aussi détaillés et lisses que peuvent l’être ceux d’aujourd’hui appuie plus l’ambiance que n’importe quoi d’autre.
 
La série s’arrête à l’épisode 62, au milieu de l’arc de la Brigade Fantôme, après 3 ans de diffusion (1999-2001). Elle est prolongée par une série d’OAVs qui closent l’arc en 2002, puis deux autres séries d’OAVs se succèdent en 2003 et en 2004 pour l’arc Greed Island. Arrivé à ce niveau, on est peiné d’avoir fini, preuve irréfutable de la qualité de l’animé. On aurait aimé qu’il poursuive la série avec les moyens de l’époque. Si je résume en deux mots mon opinion sur l’animé, ça donne : « Regardez-le ! »
 
III. Le second animé


Confrontation !

En fait, je n’ai vu que des extraits. J’ai été déçu pour plusieurs raisons : Gon et son pote le tueur semblent beaucoup plus jeunes (et vu ce qu’ils vivent, bah c’est pas trop adapté), les personnages et lieux sont plus lisses et apparaissent du même coup moins tourmentés. Mais, à part ces quelques raisons, ajoutées à la frustration de ne pas avoir la suite de la première adaptation, n’hésitez pas non plus à regarder celle-ci, d’autant que la musique et les combats semblent toujours aussi épiques (les combats profitent des nouvelles techniques d’animation en vérité). Mais, le point fort de cette version est que l’arc des Kimera Ants est au programme. Et ça va peut-être me donner envie de m’y mettre. (Note 2015 : ça y est, nouvelle critique les gars !).
 
IV. Le film « Phantom Rouge »

Avant de sortir le film, l’auteur a sorti deux chapitres spéciaux sur mon personnage préféré : Kurapika. Ces deux chapitres sont à lire ABSOLUMENT. L’auteur a aussi précisé qu’ils introduiraient un film qui est une autre voie scénaristique que l’auteur n’a pas utilisé dans son manga. Le trailer montrait Kurapika ayant perdu ses yeux et voulant quand même se venger de la brigade fantôme.
 
Je pensais sincèrement en voyant Uvoguin dans le trailer que ce film était une sorte d’autre chemin temporel pour HxH, et qui aurait montré ce qu’aurait fait Kurapika s’il s’était fait volé ses yeux par un ancien membre de la brigade fantôme. En fait, pas du tout. Le film est comme un mauvais hors-série qu’on aurait collé au second animé. Les mauvais hors-série sont courants dans Naruto et Bleach, mais lorsqu’un mauvais hors-série se fait appeler film et sort au cinéma, ça devient assez grave. Je vais donc vous éviter de perdre votre temps inutilement (comme je l’ai moi-même perdu) et vous résumer le film. Ceux qui veulent le voir, ne lisez pas la suite, et sautez au bilan.
 
Après que Kuroro se soit enfui pour chercher un remède à la technique de Kurapika, laissant la Brigade Fantôme en plan, Kurapika apprend qu’un membre de son clan est encore vivant. En le voyant, celui-ci attaque Kurapika au moment où il s’y attend le moins et lui vole ses yeux. A la limite, ça passe. Ensuite, Leorio appelle Gon et Kirua, et les emmène au chevet de Kurapika. Et là, immédiatement, tous les défauts de tous les shonen arrivent en même temps. Kurapika se réveille, tente de se lever, n’y arrive pas, on lui de rester tranquille et BLA BLA BLA. C’est juste pathétique, et tellement attendu que ça en devient navrant. Le vrai Kurapika aurait du se lever, et tenter d’écarter tous ceux qui se mettaient sur son chemin par la force, mais non. On est loin du Kurapika tragique qu’on a observé dans l’arc de la brigade fantôme. Ensuite la meilleure partie du film : le flash-back de Kurapika. Ce qui est quand même marrant, c’est que cette partie a été publiée par l’auteur avant le film. En recopiant ce qu’a fait l’auteur, ils ont rendu le passage intéressant. Ceci démontre cela : un, l’auteur est un génie, deux, ceux qui ont fait le film sont des branquignoles tout juste capable de recopier un manga. J’aurais aimé que l’auteur leur écrive tout le scénario et leur fasse tous les dessins : en faisant une adaptation dans la lignée de Togashi, ils en auraient fait un film intéressant.
 

Irumi en guest-star...

Donc, ensuite, un ancien numéro 4 de la brigade fantôme apparaît, et ça devient n’importe quoi. Les morts reviennent à la vie, Gon et Kirua combattent Uvoguine, se font aider par la Brigade Fantôme, poursuivent le méchant, ont des cas de conscience sur leur amitié, rencontrent une jeune fille complètement par hasard qui bien évidemment est LA SŒUR DU MECHANT, et évidemment, le méchant pensait au bien de sa petite sœur avant de la transformer en poupée, puis il crée une poupée d’Irumi (ce qui est complètement débile, mais vraiment débile de chez débile, et en plus c’est illogique : peu sont ceux qui connaissent les Zoldik, et le pouvoir de marionnettiste ne devrait s'appliquer qu'aux morts ! A moins qu'Irumi ne soit vraiment mort... IMPOSSIBLE) puis on va à l’église, tout le monde se bat (même Hisoka), puis une attaque combinée de l’amitié bat le méchant, et la brigade fantôme arrive tranquillement et se débarrasse de l’ancien numéro 4 sauf que BORDEL DE MERDE y a Kurapika, celui qui a tué Uvoguine, il est juste là, dans l’Eglise, et ils en ont RIEN A BATTRE, et Kurapika veut se battre mais il est trop fatigué (quel hasard !) et il ne peut les poursuivre, et tout finit bien.


Le meilleur moment du film

Si ça c’est du Hunter X Hunter, je me fais moine et je m’enfuis en Patagonie chanter avec Lalane. Mais je les comprends : les films animés de One Piece/Naruto/Bleach qui marchent comportent tous ces éléments stéréotypés, donc pour faire de l’audience, ils ont copié les daubes qui existaient déjà. C’est triste. Après, il y a quelques bons passages quand même. Le passé de Kurapika, le passé de Kirua au début, le cas de conscience de Kirua qui s’enfuit avant de se faire rattraper par Gon (même si la présence d’Irumi gâche vraiment tout, ils auraient du créer un autre personnage pour l’occasion). Mais, surtout, ce film DEVAIT être centré sur Kurapika, mon personnage préféré (je le répète), et pourtant je ne l’ai pratiquement pas vu du film... En bref, il vaut mieux oublier ce film, c’est moi qui vous le dit.
 
V. Bilan

Donc, Hunter X Hunter est une série qui vaut largement le détour pour tout fan de manga/animé qui se respecte. Le manga et la première adaptation animée sont pratiquement cultes, et méritent tout votre attention. Vous faites ce que vous voulez avec la seconde adaptation, et vous vous faites votre propre idée du film si vous voulez (souffrir).

Apparemment, à la fin de l’année, y a un nouveau film HxH qui sort. Je croise les doigts, mais je vous avoue que j’ai cette fois peu d’espoir (j’avais attendu impatiemment Phantom Rouge quand même !). Espérons qu’ils fassent un truc dans la lignée de Hunter X Hunter. De toute façon, si c’est comme Phantom Rouge, je ne pourrais voir le film sous-titré que six mois plus tard. On a donc le temps de voir le tout venir.

Bref, c’était la première critique. J’espère qu’elle était intéressante à lire. Je tâcherai d’en faire de plus courtes la prochaine fois (ne croyez pas un mot de ce que je dis), si j’en refais (ouais, vous savez, les études, tout ça tout ça). A la prochaine !

"VOUS AVEZ DIT ANDROGYNE ?"