lundi 9 février 2015

Critique n°11 : Hunter X Hunter 2011, ou le hasard des chiffres


Oui, ça fait bien six mois (ou presque) que je n’ai rien rajouté à ce blog. Oui vous n’êtes pas content. Du coup, j’écoute vos plaintes…


Après ce moment intense où je me rappelle soudainement que personne ne lit ce pauvre petit blog, il est temps de revenir sur le devant de la scène (et pas de la Seine, bien que cela m’aiderait grandement pour m’échapper de la prépa) et de parler tout simplement d’une série dont vous n’avez pas fini d’entendre parler (notez la redondance des termes employés) : Hunter X Hunter. Mais cette fois c’est la version 2011 qui va nous intéresser. Remarquez immédiatement le numéro de cette critique et « 2011 », puis comparez avec ma première critique : coïncidence ? Je ne crois pas.



I. Pourquoi 2011 ?



Tout simplement parce que j’ai déjà parlé de la série fin des années 90 et du malheureux film Phantom Rouge (honte à toi, film). Et pourquoi pas l’autre film, The Last Mission ? Parce qu’il a l’air bien chiant, malgré l’introduction d’un de mes personnages préférés : Netero. Oui oui, le vieux bizarre là. Ne me jugez pas.

Ce vieux bonhomme a de quoi vous surprendre...
 Je vous avais dit (mais vous ne m’écoutez pas) que la série de 2011 avait l’air intéressante, et qu’elle rajoutait l’arc des Chimera Ant ainsi que le dernier arc de la série écrite ai-je appris récemment (bouge-toi Yoshihiro Togashi !). Du coup, après cette introduction chiante, il faut voir ce qu’on a.


II. Pourquoi maintenant ?



J’ai vu la série en avril 2014 en fait, pendant le tristement célèbre concours de l’Ecole Normale Supérieure (une grande rigolade) et… J’avais la flemme d’en parler !



III. Pourquoi faire de grands titres inutiles si c’est pour mettre deux lignes écrites dedans ?



Parce que c’est comme ça.



Mais enfin, donc, la série, oui. Vous noterez que le style graphique est légèrement plus chatoyant et coloré que dans la série originelle, les personnages un peu plus « enfant » dans leur style (principaux j’entends). Pourtant, on s’y fait très vite, et la série a comme qualité (mais en est-ce vraiment une ?) de mettre à l’écran très fidèlement le manga. Fini les hors-séries (alors que dans Naruto/Bleach/One Piece…) et place au manga !

Oh, des personnages que vous ne connaissez pas !
 Vous savez que j’aime les personnages, les combats, l’histoire de ce manga. Vous comprenez maintenant pourquoi j’aime aussi cette série. D’autant plus que les musiques sont loin de démériter, mêlant musique symphonique et rock (oui oui, c’est possible), voire musique d’ambiance angoissante pour la dernière moitié de la série. Tous les styles sont représentés, convoyant toutes les émotions et je dois dire que c’est très réussi (la musique a une grande importance pour moi).


Et et et : on a les deux arcs qui manquaient ! Le deuxième je ne l’ai pas regardé, mais l’arc sur les Chimera Ant est extrêmement bien adapté. Le côté un peu glauque, l’évolution des personnages qui prend un caractère parfois dramatique, les combats qui deviennent épiques (Netero = mon dieu), tout ce qu’on retrouvait dans le manga est maintenant à l’écran. C’est très réussi. Mais le reste aussi est très réussi. Pour la 15e fois au moins, je redécouvrais la série avec plaisir. Même que j’ai regardé la série 2011 une deuxième fois, dans mon égarement !

Il a l'air sympa vous ne trouvez pas ?
 Conclusion


Si vous voulez intéresser un ami/une amie/votre chat dans les animés japonais, je vous conseille de vous pencher sur cette version là d’Hunter X Hunter 2011. Aucune longueur, une très bonne musique, des changements de rythme et d’ambiance entre les arcs, une histoire et des combats intéressants, la place du dialogue, rien que du bon qui peut intéresser petits et grands (non je n’ai pas d’actions Togashi). Cette série est bien mieux que la plupart des shonen actuels, entre les niaiseries étalées sur des centaines d’épisodes de One Piece (les événements-clés sont noyés dans une masse d’épisodes indigestes) et la bêtise de Naruto (ce personnage m’agace). 

Quelques musiques :






So, try it ! Vous ne regretterez (normalement, après tous les goûts sont dans la nature, vous avez le droit d'aimer n'importe quoi, ah ah) pas.

Et oui, je vous donne des ordres.

Mais passons. A la prochaine !

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