dimanche 30 octobre 2016

L'Actualité Vidéoludique du Captain - Episode 02 : Octobre 2016

Après l'épisode de septembre 2016, voici le retour de l'AViC que vous n'attendiez point (avouez-le). Au menu ce mois-ci, des suites à foison, du contenu additionnel et de (trop) rares nouveautés.  

Battlefleet Gothic Armada : l'étau Tau se resserre


Les Parisiens de Tindalos Interactive, soutenus et édités par les plus grands éditeurs frenchies vidéoludiques, à savoir ceux de Focus Home Interactive, sont responsables de l'intéressant STR malheureusement trop peu varié Etherium (2015), mais aussi du récent Battlefleet Gothic Armada (avril 2016). Ce jeu de stratégie spatial en temps réel reprend le système de jeu développé par Games Workshop. Ca ne vous aura pas échappé, mais ces derniers accordent de plus en plus leur licence à des sociétés de production vidéoludique, dont Total War Warhammer (mai 2016) est le dernier en date. Proposant les puissants vaisseaux de l'Imperium, les agiles navettes eldars, les lourdauds morceaux de ferraille ork et les démoniaques bâtiments du Chaos, le jeu propose une campagne assez simple où, au fil des missions d'escorte, de défense, d'attaque et j'en passe, il vous faudra améliorer votre flotte et vos vaisseaux. 

Sur le champ de bataille, les missions un brin répétitives sont portées par des joutes endiablées où positionner ses vaisseaux et utiliser les capacités spéciales de ceux-ci sont primordiaux. Si l'on peut déplorer la répétitivité et le manque de factions, sans parler de l'équilibrage qui, pour certains joueurs, est à revoir, Tindalos Interactive propose du contenu additionnel par le rajout de nouvelles factions (décidément) : les vaisseaux adeptes de la guerre éclair des puissants Spaces Marines (juin 2016) divisés en plusieurs chapitres, ont été rejoints fin septembre par les navettes technologiquement avancées de l'Empire Tau, qui se divisent elle aussi en castes. Il est appréciable de constater que l'aspect de personnalisation de votre flotte est ce qui intéresse le plus les développeurs. Mais à quand de nouvelles missions ou campagnes ? (ma news Gameblog)

Space Hulk : Deathwing, les ratisseurs de couloir
 

Warhammer 40K a le vent en poupe chez les Français ! Streumon Studio, connu pour son FPS atypique E.Y.E : Divine Cybermancy (2011), s'associe à Cyanide, responsable entre autre chose de l'adaptation du jeu de figurine du monde de Warhammer (quelle surprise) Blood Bowl. Chaperonné par Focus Home Interactive, ce groupe de français est déterminé à s'aventurer dans les épaves délabrées à la recherche de monstruosités tyranides, le tout présenté comme un FPS tactique où il faudra défourailler de l'alien à coup d'armes diverses, tout en faisant attention à ses arrières.


Space Hulk avait déjà bénéficié d'une attention vidéoludique tactique homonyme au tour par tour en 2013, plutôt critiquée par son manque de contenu et ses nombreux contenus additionnels. Mais ce qui motive peut-être les Français de se lancer dans une aventure cette fois plus centrée sur l'action, c'est le succès de Warhammer End Times : Vermintide (octobre 2015), où un groupe réduit de personnages doit se débrouiller face aux nuées d'hommes-rats. Quoi qu'il en soit, on attend ce nouveau jeu pour novembre. (ma news Gameblog)

Anno 2205 : Frontiers, retour vers le futur ? 


La série des Anno remonte à 1998, avec Anno 1602. Vous vous retrouviez au Nouveau-Monde à devoir établir des colonies sur des îles. A vous de gérer vos entrepôts, des chaînes de ressources variées, de l'extraction des matières premières à la transformation, et vos lignes de transport pour remplir les besoins de vos colons, et les faire accéder à des strates supérieures de la société. Le city-builder Anno acquiert depuis cette époque une grande notoriété. Malgré tout, son développeur autrichien, Max Design, est liquidé en 2004, après avoir donné Anno 1503 (2002). Anecdote : les dates des Anno sont toujours divisibles par 9. Les opus suivants sont développés par les Allemands de Related Designs, qui deviennent ensuite sous l'égide d'Ubisoft Blue Byte (ces derniers étant à l'origine de la série de city-builder des Settlers. Rien ne se perd, rien ne se crée, comme disait l'autre...).

On note une incursion très réussie au Moyen-Age avec Anno 1404 (2009), incluant un volet oriental appréciable, avant que le jeu ne prenne une tournure plus futuriste en 2011 (Anno 2070) et en 2015 (Anno 2205). Dans le premier, on conserve les mécaniques élaborées de gestion, et on y rajoute un choix à faire entre écologistes respectueux de l'environnement, et industrialistes adeptes du développement rapide et polluant. Tout change avec le dernier titre de la série : le mode bac à sable, inhérent à la série, disparaît, obligeant le joueur à réaliser une campagne, bien que plus modulable que les précédentes, et les extensions payantes se multiplient. Et malgré la dimension plus spatiale du titre, le jeu est vu assez négativement par la communauté de par son faible manque de réelles nouveautés. Quoi qu'il en soit, les extensions successives et payantes rajoutent de nouveaux secteurs (des cartes quoi), et la dernière (troisième) en date vient de sortir : "Frontiers" rajoute des quêtes, trois cartes, une faction supplémentaire à développer dans vos cités et un peu plus de challenge au niveau militaire. Le futur est-il l'avenir ? (ma news Gameblog)

Total War : Warhammer : on y retourne, et avec des Gobelins de la Nuit s'il vous plaît ! 

Quand y en a plus, y en a encore, comme dirait l'autre. Le jeu de Creative Assembly revient avec The King and the Warlord. La mise à jour payante propose le même modèle que la précédente, mais adapté aux Orks et aux Nains, les deux autres factions de base. Si l'on suit la logique, retrouvera t-on des mercenaires du Chaos et des Hommes-Bêtes le mois prochain ? En tout cas, s'il y a une chose que les développeurs font bien, c'est leur vidéo de présentation. Comme pour la précédente, une tonalité dramatique, des zooms et du ralenti pour présenter les nouveaux protagonistes, et de la baston. Malin.

Quoi qu'il en soit, la mise à jour apporte son lot de mercenaires, d'héros et d'unités supplémentaires. S'il y a peu de choses à dire sur les Nains, entre des Rangers, un Maître des Runes et une pièce d'artillerie, on notera avec plaisir que les Orks bénéficient ENFIN de renforts en la personne des Gobelins de la Nuit. S'il manque des régiments de base et des fanatiques, on retrouve tout de même les Squigs et quelques discrets Goblinoïdes. Notons, avec discrétion, que leur couleur de peau ressemble à la couleur des billets que demande le studio non stop à ses joueurs, et ce depuis 4 mois...  (ma news de la Gazette)

Wargame : Red Dragon, on repart comme en 48 (Nation Pack : Israël)


Les Parisiens d'Eugen Sytems sont responsables des jeux de stratégie en temps réel Act of War (2005 et 2006), de l'innovant R.U.S.E (2010), et surtout de la série des Wargame entre 2012 et 2014. Proposant un système de choix des armées innovants, avec un choix de cartes, la hauteur de vue de ces parties implique de contrôler un certain nombre de territoires, de vous charger au mieux du ravitaillement de vos troupes sur place, de leur positionnement, de leur appui aérien, tout en combinant vos efforts pour éviter d'être surclassé dans un coin de la carte en utilisant au mieux l'arsenal à votre disposition. D'European Escalation à Red Dragon, les développeurs français ont rajouté la perspective d'appeler des renforts aériens, et celle de se faire appuyer par la marine. Malgré son côté très tactique et difficile à prendre en main, la série a la côte auprès des joueurs, notamment grâce à sa base de données, qui comptait en 2014 1470 unités historiques de 17 nations sur la période 1945-1991.

Occupés par le dernier Act of Agression (2015), qui, bien que bon, a été entièrement revu à l'aide d'un patch gratuit en 2016 pour répondre aux critiques et au flop commercial, les développeurs continuent de peaufiner la formule de Wargame en lui adjoignant des packs de nations. Après avoir pendant deux ans rajouté gratuitement des unités aux nations en place, Eugen Systems utilise désormais les votes de sa communauté pour déterminer les packs de nation payants. Après les 80 unités des Pays-Bas en mai, c'est au tour d'Israël et de son armée d'arriver sur le devant de la scène pour 6 euros. Ils ne rigolent pas sur le nombre d'unités (96 pour ne rien vous cacher) et des développeurs (au hasard, Creative Assembly) pourraient en prendre de la graine. (ma news de la Gazette)

Le retour de Civilization
 

Civilization VI est sorti ! Les développeurs américains de Firaxis Games, responsables depuis 2001 de la série Sid Meier's Civilization (le 3e à l'époque). Après un Civilization IV (2005) brillant, et un Civilization V (2010) rempli de nouveautés mais qui a eu besoin de quelques extensions pour rajouter ce qui manquait par rapport au précédent, que peut apporter un nouveau 4X dont le but est de développer à partir de rien une civilisation, tout comme les précédents ? Dans les faits, les évolutions sont majeures : les villes doivent désormais se développer à partir de quartiers établis géographiquement autour, l'arbre de technologie a considérablement évolué, divisé désormais en branches séparées, et nous poussant à nous questionner davantage sur le type de gouvernement voulu

Mais ce que l'on peut surtout retenir, c'est que la gestion du bonheur et de la production redevient locale : limitant auparavant votre expansion, vous revoilà dans l'expansion rapide tirée des premiers opus. Les ouvriers sont aussi plus facile à avoir, et plus complexes à gérer. Si les nations et les chefs de celles-ci ont des vraies personnalités qu'il s'agit de découvrir, on ne compte malheureusement que 20 nations différentes, contre près de 43 pour le précédent. Dans tous les cas, la refonte de l'expansion et du développement des villes, sans parler des unités militaires, qui peuvent se combiner pour former des corps d'armée sur un seul hexagone une fois les technologies débloquées, font de cet opus la nouvel référence.

En vrac

- Après 4 ans de développement en solitaire, le Seattlïen Eric Cambrone, alias ConcernedApe, a sorti Stardew Valley (février 2016), un jeu peu cher et très complet de gestion de propriété agricole / d'exploration / d'évolution d'un petit bonhomme susceptible de se marier dans un charmant bled paumé, le tout dans un petit monde accueillant, inspiré de la saga des Harvest Moon (27 jeux depuis 1996 quand même !). Non content d'être largement encensé par les joueurs, le jeu se paie le luxe d'une mise à jour en ce 3 octobre rajoutant encore plus de contenu. Charmante et bucolique attention.


Charmant potager n'est-ce pas ?

- Nous vous en parlions le mois dernier, les Français d'Amplitude Studios développent des jeux de stratégie à l'univers bien particulier. Si la sortie en accès anticipée d'Endless Space II a eu lieu, et que les retours restent assez positifs, c'est au tour d'Endless Legend (2014) d'enflammer la rampe. La quatrième extension "Tempest" rajoutera à ce 4X médiéval-fantastique une composante navale plus marquée, et une nouvelle faction des profondeurs, qui deviendra la 11e race jouable. Les Parisiens sont dans une bonne passe.

Les Vikings des eaux.

- Depuis l'excellent rogue-like Dungeons of Dreadmor (2011), qui impliquait un graphisme coloré, des classes extrêmement variées et la peur de voir son personnage y passer au milieu de monstres étranges, les développeurs canadiens de Gaslamp Games n'avaient rien eu d'autre à nous proposer que quelques extensions bien senties pour leur jeu. Mais leur projet Clockwork Empires arrive enfin à la fin du mois en version 1.0. Similaire sur le fond à Dwarf Fortress, il vous faudra vous occuper d'une nouvelle colonie, de gérer les aspirations de tout un chacun, d'utiliser les ressources de votre environnement pour établir bâtisses et outils, et de repousser avec vos forces armées les créatures monstrueuses, les cultes secrets, mais aussi les bandits de votre communauté, le tout dans une ambiance steampunk assurée.



- On en parlait le mois dernier, Stellaris prend en pleine dent sa première vraie extension (les plantes ne comptent pas... Si ?) intitulée "Leviathan", ainsi que son patch 1.3. Entre le rééquilibrage gratuit des vaisseaux, et la pléthore de nouveaux événements pour l'extension, Stellaris essaie de compenser plus ou moins sa lourdeur de mid-game, qui plombe quelque peu l'expérience en attendant les crises de fin de partie. Pari réussi ? A vous de voir.



- Et Paradox Interactive continue sur sa lancée, puisque Hearts of Iron IV s'offre un petit teaser pour une future extension, qui a l'air, pour le peu qu'on voit, de s'intéresser aux débarquements et autres invasions navales.


- Total War : Warhammer n'en finit plus de s'étoffer. Des images d'Elfes des Bois commencent à être publiées par Creative Assembly sur Instagram. A n'en pas douter, après le DLC sur les mercenaires du Chaos et des Hommes-Bêtes, les Oreilles Pointues des forêts viendront rejoindre le combat sur la carte du Vieux-Monde dans les prochains mois.

- Pour rester dans le monde fantaisiste de Games Workshop, sachez que les Montréalais de Rogue Factor, responsables de Mordheim : City of the Damned (dont nous avions vu les tenants et aboutissants) sortent un nouveau DLC. Après les Répurgateurs en juin, voici désormais les Morts-Vivants, avec leurs goules et leurs nécromanciens. Mourir ne sera pour eux qu'une formalité.

Une faction pourrie, si je puis dire.

Ceci conclut le deuxième épisode de l'AViC. On se retrouve, si c'est possible, le mois prochain, pour plus de marketing et de stratégie !

dimanche 23 octobre 2016

Critique n°37 : Rhythm Paradise Megamix, le must du rythme (3DS)

Aujourd'hui, on rompt une longue tradition de ce blog en parlant, ô horreur, ô désespoir, d'un jeu vidéo qui est absent de notre très cher PC. Vous avez le droit de signaler ce blog aux plus hautes autorités compétentes, et de laisser faire la justice.

I. Un jeu de rythme

Quoi qu'il en soit, la série des Rhythm Tengoku (le nom japonais) commence en 2006 sur Game-Boy Advance avec Rhythm Tengoku. Développé par une branche de la multinationale Nintendo, à savoir Nintendo Software Planning & Development (Nintendo SPD), qui devient en 2015 Nintendo Entertainment Planning & Development (Nintendo EPD), la série prend comme base le rythme. Le jeu se décompose en mini-jeux plein de folie, portés par des musiques entraînantes, et parfois peu évidents. A vous de remplir les objectifs de ces défis, en utilisant les boutons de votre console pour réaliser des actions en rythme avec la musique. Un jeu assez rafraichissant, mais qui n'est jamais sorti du Japon, et que vous ne pouvez trouver que par le biais d'émulateurs si vous êtes comme moi un petit Français.


Après le succès au Japon, le jeu s'est fendu de trois suites, qui ont des noms différents du Japon à l'Europe, en passant par les Etats-Unis ou la Corée : Rhythm Paradise (2008 au Japon, 2009 dans le monde) sur Nintendo DS, Beat the Beat : Rhythm Paradise (2011 au Japon, 2012 en Europe) sur Wii et finalement Rhythm Paradise Megamix (2015 au Japon, 2016 dans le reste du monde). Au passage, j'ai choisi les noms français, en oubliant les "Tengoku" des noms japonais ou les "Heaven" des noms américains.

II. Les dix ans de la série

Dans le tout dernier opus, sorti le 21 octobre 2016, on remarque immédiatement que Nintendo EPD a voulu rendre hommage à la série propulsée en 2006. Après une histoire très bateau racontée dans le seul but de nous mener de mini-jeux en mini-jeux, de défis en défis, on retrouve avec plaisir les jeux des anciens épisodes mixés avec quelques nouveaux. Pour ceux qui ne connaissent rien à la série, c'est le meilleur moment pour y rentrer. Pour les autres, c'est aussi un plaisir de retrouver dans une seule cartouche ce qui a fait le charme des épisodes de Gba, de DS et de Wii.


La difficulté des titres précédents est quelque peu allégée par l'enchaînement plus souple des mini-jeux. Il n'était pas rare de trouver régulièrement des jeux qui, si l'on est pas habitué au titre, pouvaient nous laisser sur le carreau dès le début. Ainsi, vous retrouverez assez tard des mini-jeux qu'on nous lançait d'entrée de jeu dans les précédents. Vous n'avez ainsi aucune excuse pour ne pas vous lancer corps-et-âme dans le titre le plus accessible aux néophytes de la série.


Malgré la facilité relative du titre pour ceux qui ont fait les précédents, c'est tout de même un plaisir de retrouver une centaine de mini-jeux, un système de défis, quelques bonus, et même un système multijoueur fort sympathique. 

Conclusion

Pour les dix ans de la série, la richesse et la folie des mini-jeux sont conservées, le rythme reste dans la peau, alors mettez votre casque audio et allez récupérer un des jeux indispensables de la Nintendo 3DS. Parce que, quitte à a posséder une Nintendo 3DS...

lundi 17 octobre 2016

Critique n°36 : Mob Psycho 100, l'animé psychiquement génial

Vous vous rappelez tous du mangaka "amateur" One, et de la success-story derrière le très bon One Punch Man, passant d'Internet à une publication par un mangaka hors pair et à une série animée très appréciée. Eh bien figurez-vous que One, en plus d'imaginer des scénarios originaux et de construire des personnages intéressants, est aussi responsable du manga Mob Psycho 100.


Publié depuis 2012, le manga s'offre une adaptation animée en 12 épisodes sortis entre juillet et septembre 2016. On est dans l'actualité la plus totale. Et je vais vous expliquer pourquoi vous pouvez donner quatre heure de votre temps pour voir cette série. C'est parti.

I. Un monde loufoque

Les personnages barrés et complètement déconnectés de la réalité forment l'essentiel des protagonistes des histoires de One, et ce manga n'y fait pas exception. Aussi, ce serait vous gâcher la surprise que de vous les dévoiler, même ayez en tête qu'un personnage ne se résumera jamais à la première impression qu'il vous donnera. Mob Psycho 100 est ainsi un shonen sans personnages stéréotypés, et mélange allègremnt combat et humour, sans s'arrêter un seul instant pour nous permettre de souffler, à la Gintama.


Le héros principal, aussi blasé que Saitama.

Mais la palme revient au personnage principal, qui est à la fois le moins charismatique et le plus intéressant. Tout comme le héros de One Punch Man, Mob est malgré ses talents de psychiste (non reconnus) un boulet de la vie. Il préférerait d'ailleurs beaucoup plus avoir des talents physiques et une vie normale d'adolescent, mais l'histoire va le transporter là où il ne s'y attendait pas. Et son caractère normatif, tout comme celui de Saitama, le rend énormément intéressant, et bien différent des héros typiques, populaires et parlant fort (je n'ai pas dit vulgaire).


II. L'animation au top

Je vous parle du manga, mais c'est en réalité l'animé qui est cette fois mis à l'honneur. Dans One Punch Man, le manga remanié restait à mon sens supérieur à l'animé, car ce dernier rendait un graphisme élaboré sans beaucoup d'originalité graphique ou musicale par rapport aux autres animés d'aujourd'hui. Ici, le studio Bones a fait exactement l'inverse : ils ont adapté le manga de base, aux graphismes hasardeux caractérisant les dessins de One, donnant un cachet très particulier au résultat final. Pour présenter rapidement Bones, ils se sont formés en 1998, et ont notamment produit des animés de qualité présentant des combats réussis, tels Darker Than Black (2007) ou encore les deux séries Full Metal Alchemist (2003-2004 et 2009-2010).

Ca part en live.


Le style graphique varie ainsi sans cesse, sans s'harmoniser avec les critères d'aujourd'hui, avec des couleurs parfois criardes, des moments où le dessin part en live, et le tout fait exprès. C'est un plaisir des yeux, mais aussi des oreilles : la musique mélangeant choeurs et électro fait des merveilles. On passe la bande-son façon rock/metal des animés de combat d'aujourd'hui pour proposer quelque chose qui détonne un peu (matez l'opening). Et que ce soit au niveau des combats ou de l'humour, le style graphique fait des merveilles.

Conclusion

Vous avez quatre heures de libre ? Vous voulez voir une autre oeuvre de One très bien animée en attendant les prochains épisodes de One Punch Man ? Cet article vous sera utile.