jeudi 1 juin 2017

Critique n°45 : Les Gardiens de la Galaxie vol. 2, les antihéros spatiaux à l’assaut du grand écran

En 2014, le réalisateur James Gunn, connu principalement pour euh…le scénario de l’adaptation cinématographique de Scooby-Doo…s’est imposé sur le grand écran grâce à son adaptation des Gardiens de la Galaxie en 2014, raflant quelques prix au passage aux Saturn Awards, et surtout le prix Hugo récompensant les œuvres de science-fiction. 

Le premier épisode, loin d'être dégueu.

L’univers décalé, les aventures des baroudeurs de l’espace avec chacun leur propre personnalité, les vieilles chansons appréciées par le protagoniste principal, la réalisation impeccable de l’univers, et les sacrées scènes d’action, suivies par un scénario qui avance d’un grand pas sans temps mort, ont fait que le deuxième opus était sacrément attendu. Et vous savez quoi ? On va en parler aujourd’hui et maintenant.

I. C’est quoi ?

Basé sur un comic américain de Marvel, se passant dans un univers parallèle où une bande de baroudeurs de l’espace gravitent dans des aventures colorées, à grand renfort d’action, d’humour et d’ironie, depuis 1969, les Gardiens de la Galaxie, c’est avant tout un mélange improbable entre de la science-fiction, des antihéros héros malgré eux, et de l’ironie à l’image d’un humanoïde végétal appelé Groot qui répète « Je s’appelle Groot » et que ses compagnons comprennent totalement, contrairement à tous les lecteurs de la création. Du grand art. Outre les comics, les films et le dessin animé, l’œuvre a inspiré une poignée de jeux vidéos, dont le plus récent est le nouveau Telltale, présentant des aventures narratives à base d’actions contextuelles, et un dessin animé.

Je vais pas vous résumer TOUS les comics, ça prendrait trop de temps.

Donc, cette bande de sagouins sont composées du glandeur mi-humain Quill, mi-on-sait-pas-trop-quoi-je-vais-pas-spoiler, adorant les vieilles chansons terriennes, de la sémillante Gamorra, une guerrière toute verte connue de toute la galaxie et qui cherche à maraver son père, le végétal Groot qui ne sait dire qu’une seule phrase et qui n’est compris que par ses camarades de jeux, le raton-laveur rat de laboratoire Rockett, insupportable et aimant particulièrement les explosifs, et Drax le Destructeur, un guerrier totalement naïf et dénué de second degré. Sans compter les innombrables personnages secondaires, qui sont loin d’être peu traités. 

Lui il est cool par exemple.

II. Défi réussi

Car le défi était de refaire plonger les Gardiens du premier opus dans un nouveau scénario, dans de nouveaux brinquebalements galactiques. Il est vrai que l’intrigue est davantage localisée que dans le premier opus, mais le scénario avance toujours à fond à l’heure, à coup de scènes d’action excellentes, de clins d’œil un peu partout au méta-univers Marvel, et d’un humour très particulier encore mieux rendu que dans le premier épisode, et souvent au pire moment pour nos anti-héros. 

Ils sont de retour...

Le mieux, c’est que les 2h15 suffisent pour faire avancer le scénario ET développer la totalité ou presque des personnages principaux de cet opus, et même une poignée de personnages secondaires, plutôt dans le second cas sur le registre de l’humour. Et c’est très fort, même si de temps en temps, au détour d’un passage plus sérieux, le rythme frénétique est un brin ralenti…avant de reprendre par quelques vannes pour faire bouger la machinerie à nouveau. Les références aux vieilles musiques sont elles aussi très bien dosées, et la bande-son en sort grandie.

...Pas toujours pour rigoler (mais quand même).

Conclusion

En s’approfondissant davantage sur la relation particulière entre les protagonistes autour de découvertes sur le véritable passé de Quill, un brin différent que celui développé dans les comics, le cocktail entre scènes d’action, humour et un soupçon d’émotion sont savamment dosées pour proposer un excellent divertissement...et faire oublier les (trop) nombreux échecs des live-actions de Marvel au cinéma. A quand le prochain ?

Préparez-vous à chanter ça pendant une semaine si vous allez le voir.

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